La pêche aux requins manque encore sérieusement de transparence. Malgré les efforts pour réguler cette activité. Un rapport sur les 20 pays pêchant le plus de requins au monde a été remis cette semaine à la Commission européenne. Les rapporteurs estiment que le commerce des squales représente 480 millions de dollars chaque année et demandent plus de traçabilité et de transparence. Ce rapport fait suite à la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites) qui a décidé, en mars, de renforcer la protection de cinq espèces de cinq requins. Le requin longimane (Carcharhinus longimanus), le requin-taupe (Lamna nasus) et trois variétés de requins marteaux (Sphyrna lewini, S. mokarran et S. zigaena) ont été placées dans la catégorie des espaces suffisamment menacées pour que des mesures de régulation du commerce soient mises en place (1).
Pour ces poissons se reproduisant lentement et très prisés des pêcheurs (surtout leurs ailerons), cette mesure représente l'espoir d'une meilleure conservation. Concrètement, elle implique que seuls seront autorisés à les pêcher les exploitants présentant des garanties que leur activité est suffisamment mesurée pour ne pas menacer la survie de l'espèce. L'entrée en vigueur des nouvelles règles est prévue en septembre 2014 de façon à donner du temps aux pays pour fixer