La responsabilité humaine dans le réchauffement climatique fait peu de doute, avance le dernier projet de rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), dont un résumé a filtré dans des médias mardi. «Il est hautement probable que l'influence humaine sur le climat soit responsable de plus de la moitié de la montée des températures à la surface du globe entre 1951 et 2010», écrit le GIEC dans ce document obtenu notamment par le New York Times.
«Il y a un degré élevé de confiance pour dire que cela (l'influence humaine) a engendré le réchauffement des eaux océaniques, fait fondre la neige et la glace, et fait monter les océans», ajoute le GIEC, selon qui le niveau des eaux pourrait augmenter de 90 centimètres d'ici 2100.
«Les scientifiques sont de plus en plus persuadés, comme le montrent des indications scientifiques de plus en plus solides, que nous sommes principalement responsables, non seulement du réchauffement de la planète, mais aussi des nombreuses conséquences que nous constatons déjà comme des inondations plus importantes, des feux de forêts plus ravageurs, une fonte record des glaces et des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses», a indiqué à l'AFP le climatologue américain Michael Mann.
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