Une surmortalité anormale de sangliers a été constatée en Ardèche depuis le mois de juillet, provoquant la création d’une cellule de crise en préfecture, l’origine des décès n’ayant pas été établie à ce jour.
«Quatre-vingt dix sangliers sont morts depuis juillet dans des conditions qu'on n'arrive pas à expliquer. L'une de nos principales pistes est toxicologique, elle est privilégiée par élimination puisque toutes les autopsies et analyses ont écarté la piste infectieuse (microbe ou virus)», a expliqué mardi à l'AFP Lionel Parle, directeur adjoint à la DDCSPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) à Privas.
Rien que pour la semaine du 2 au 9 octobre, «dix sangliers ont été retrouvés morts, parmi lesquels quatre sont pour l'instant considérés comme pouvant avoir un lien avec le phénomène de mortalités inexpliquées», a relevé la préfecture dans un communiqué mardi.
Le premier signalement était survenu le 23 juillet sur la commune de Vals-les-Bains. Les morts se concentrent dans deux secteurs du département, Vals-les-Bains et la vallée de l’Eyrieux, (de Saint-Pierreville à Saint-Fortunat sur Eyrieux). L’éventualité d’une épizootie, telle qu’une peste porcine ou maladie d’Aujesky (maladie virale) avait été rapidement écartée à la fin de l’été, après des analyses réalisées par le laboratoire de référence de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) à Ploufagran