Germinal, c'est fini. Place au charbon propre. En parallèle des négociations climatiques de l'ONU, Varsovie accueillait lundi et mardi le Sommet mondial du charbon et du climat. Une formule qui fait bondir les associations environnementales venues manifester avec des poumons en plastique géants. Mais, pour les industriels, la tenue de ce sommet en pleine conférence onusienne sur le climat est tout à fait justifiée. «En réduisant nos émissions de CO2, nous pouvons contribuer à la lutte contre les changements climatiques», assure Milton Catelin, vice-président de l'Association mondiale du charbon.
La rencontre a permis pendant deux jours de faire le point sur les nouvelles techniques réduisant les émissions de carbone et de substances nocives dans l'atmosphère. Anaérocombustion, oxycombustion, captage et stockage géologique du CO2 font partie des technologies testées dans le monde… En Grande-Bretagne, le site de White Rose va capturer le CO2 émis pour l'envoyer dans la mer du Nord via un pipeline de 200 kilomètres. «Il est possible de supprimer 90% des émissions», assure Giles Dickson, responsable du projet chez Alstom.
«Pauvreté». Le principal frein au développement de ces usines d'un nouveau genre reste l'argent. Pour l'heure, la séquestration coûte 37 euros par tonne de CO2 évitée. «Les technologies sont encore trop chères pour que les gouvernements ou les industri