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Libération
Reportage

Après avoir évité le pire, «Tara» rentre au port

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La goélette chargée de prélèvements scientifiques rentre à Lorient. Le navire, qui a sillonné plus de six mois autour du pôle Nord, a failli être pris dans la glace.
«Tara», le 28 août 2013 dans l'océan Arctique. (Photo A. Deniaud. AFP)
publié le 6 décembre 2013 à 19h08

Partie le 19 mai de Lorient (Morbihan), la goélette scientifique Tara fait son retour ce samedi dans cette ville, son port d'attache, après un périple de six mois et demi. Douze jours après avoir quitté Saint-Pierre-et-Miquelon, dernière escale avant de s'attaquer à l'Atlantique Nord, les douze personnes embarquées ont enfin aperçu les côtes du Finistère vendredi au lever du soleil. Après un dernier prélèvement de plancton prévu en mer d'Iroise, Tara a ensuite mis le cap vers le sud et le raz de Sein pour filer sur une mer enfin calmée vers l'île de Groix, puis Lorient.

A bord, c'est la routine d'une fin de leg. Le capitaine, Martin Hertau, a confié une tâche très précise à chacun. Nettoyage de printemps en automne, le bateau est retourné, briqué, rangé. Dehors, les pantalons et vestes de quart sont rincés et sèchent au soleil. Une lessive géante semble avoir eu lieu à bord. L'île de Sein apparaît magnifique dans la lumière du matin. Les appareils photo sont enfin de sortie pour immortaliser autre chose que l'océan. La terre est là, elle nous tend les bras. Encore une nuit à bord et ce sera le bout d'un périple qui a dû sembler interminable à certains. La bonne humeur sous le soleil a redonné à tous des envies de s'appliquer. Demain samedi à Groix, lorsque Agnès B., l'armateur de Tara avec son fils Etienne Bourgois, montera à bord, tout sera mis en place pour la parade prévue à Lorient. La mairie a fait concorder l'arrivée du bateau avec l'inaugurat