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Twitter et Amazon, champions de la pollution

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Greenpeace publie un rapport sur les sources énergétiques utilisées par les géants de l'Internet et encourage les moins respectueux de l'environnement à prendre exemple sur Google et Apple.
Le compte officiel de Twitter, sur un smartphone, en novembre 2013. (Photo Damien Meyer. AFP)
publié le 10 avril 2014 à 13h34
(mis à jour le 10 avril 2014 à 13h35)

Twitter, Amazon, Dropbox ou encore Vimeo. Tous ces sites ou applications sur Internet ont un point commun: ils polluent beaucoup. Dans un rapport publié début avril, Greenpeace pointe du doigt les sources d'énergie électrique utilisées par de nombreux sites Internet, souvent néfastes à notre planète. Et encourage les mauvais élèves à prendre exemple sur les groupes qui respectent le mieux l'environnement: Google, Facebook et Apple.

Les sites Internet doivent, pour fonctionner, s'alimenter en électricité. Pour cela, ils doivent faire un choix, parfois plus coûteux pour leur porte-monnaie que pour l'environnement: celui d'utiliser ou non des énergies propres. Mais tous ne suivent pas la voie de l'écologie et préfèrent de loin réduire leurs dépenses. «Malgré l'innovation dont les pionniers verts de l'Internet ont fait preuve, certaines entreprises sont à la traîne», indique Greenpeace dans son rapport. «Ces groupes, dont le plus notable est Amazon, choisissent d'alimenter leurs infrastructures uniquement avec de l'électricité bon marché, sans considération pour l'impact que leur empreinte électrique croissante a sur la santé et sur l'environnement.»

Aujourd'hui, 2,5 milliards de personnes sont connectées dans le monde. D'ici à 2017, el