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Moins d'algues vertes en Bretagne...mais plus en Normandie

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Les conditions météorologiques ont joué sur la prolifération des algues, 50% inférieure en Bretagne aux années précédentes.
Des algues vertes sur la plage de Grandcamp-Maisy, le 9 juillet 2014. (Photo Charly Triballeau. AFP)
par AFP
publié le 14 août 2014 à 18h59

Les échouages d’algues vertes ont été jusqu’à présent moitié moins importants cet été en Bretagne, mais plus importants en Normandie, Pays de Loire et Charente, a-t-on appris jeudi auprès du Centre d’étude et de valorisation des algues (CEVA).

Contrairement à la Bretagne, «les quantités d'algues vertes sont plus importantes, comparé aux autres années, en Normandie, certains secteurs des Pays de Loire, dont Noirmoutier, ainsi que sur le littoral de Charente, en particulier Oléron et Ré», constate Sylvain Ballu, chercheur au CEVA. «Dès la mi-mai, on avait des quantités plus importantes sur ces secteurs» (hors Bretagne) mais «ce ne sont pas des ulves qui viendraient de Bretagne et qui auraient essaimé vers la Normandie ou le littoral atlantique», précise le chercheur.

En revanche, sur la Bretagne, et «malgré les disparités géographiques, l'importance des échouages est de 50 à 60% inférieur aux années précédentes. C'est la cinquième année consécutive avec des niveaux historiquement bas»Par ailleurs, sur 13 années d'observation, «c'est aussi l'année où les ulves sont apparues le plus tardivement: pratiquement rien au printemps et, dans certains secteurs habituellement précoces, des échouages notables seulement depuis août».

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