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décryptage

Quels enjeux pour le sommet sur le climat à New York ?

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Manifestation du mouvement «Inonder Wall Street» à New York, aux Etats-Unis, qui dénonce les agissements du capitalisme financier dans les changements climatiques, avant le sommet sur le climat au siège des Nations unies, le 22 septembre. (Photo Timothy A.Clary. AFP)
publié le 23 septembre 2014 à 21h45
(mis à jour le 23 septembre 2014 à 22h17)

Plus de 120 chefs d’Etats se sont réunis ce mardi aux Nations Unies, à New York, pour une journée consacrée au climat. Après le désastreux sommet de Copenhague en 2009 et avant celui de Paris en 2015, il s’agissait surtout de (re)mobiliser.

Pourquoi un sommet sur le climat à New York ?

C'est sur une initiative personnelle, celle du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, que plus de 120 chefs d'Etat se sont réunis à New York la veille de l'Assemblée générale de l'ONU pour une journée consacrée au climat. «Ce n'est pas une journée de négociations mais de mobilisation», signale-t-on dans l'entourage de Laurent Fabius. Déprimé par l'échec du sommet de Copenhague qui s'est tenu en 2009, Ban Ki-Moon a tenu à mobiliser la classe politique quinze mois avant le rendez-vous crucial de Paris en 2015.

Objectif : ne surtout pas réitérer Copenhague. A l'époque, une brochette de chefs d'Etat (Obama, Sarkozy, Merkel, Jiabao, Lula…) était arrivée 48 heures avant la fin du sommet pour pondre un accord purement déclaratif s'engageant – sans autres précisions – à limiter à deux degrés le réchauffement d'ici à 2050. Six ans plus tard, le sommet de Paris doit accoucher d'un accord plus précis et si possible légalement contraignant. «A Copenhague, les choses n'étaient pas prêtes, analyse L