Les poussières du volcan islandais Bardabunga sont arrivées jusqu’en Ile-de-France où elles contribuent à l’épisode de pollution aux particules qui entrait jeudi dans sa troisième journée consécutive, a annoncé Airparif, l’agence régionale de la qualité de l’air.
«Pour les journées du 23 et le 24, on a une part non négligeable de la part de l'épisode lié au volcan», a déclaré à l'AFP Christophe Anpe, ingénieur à Airparif. L'immense volcan culminant à environ 2 000 mètres, et situé sous le plus grand glacier d'Islande, est entré en activité le 16 août.
La pollution aux particules a entraîné le déclenchement du seuil d’information (à partir d’une concentration supérieure à 50 microgrammes de particules PM 10 par m3 d’air). Ce seuil est également atteint en Bretagne depuis mercredi.
Conséquence : la ville de Paris va demander à l’Etat la mise en place de la circulation alternée vendredi, a indiqué jeudi à la presse Bruno Julliard, premier adjoint d’Anne Hidalgo.
Femmes enceintes, jeunes enfants, personnes âgées, ou encore souffrant de pathologies respiratoires ou cardiaques sont invités à limiter activités physiques et déplacements.
Ce seuil devrait encore être dépassé vendredi en Ile-de-France, selon les prévisions d’Airparif, mais le volcan ne devrait plus être incriminé, le déplacement des masses d’air s’étant modifié. Le transport routier sera alors le grand responsable.
Signe clair de la présence des poussières volcaniques dans le ciel français: la teneur en dioxyde de