A New York, au sommet de l'ONU sur le climat, François Hollande a insisté sur la responsabilité historique de la France en tant que pays qui présidera la Conférence internationale sur le climat (COP21), à Paris, fin 2015. Le but de cette conférence est de parvenir à un accord nous protégeant d'un réchauffement supérieur à 2°C par rapport à l'ère préindustrielle. François Hollande a affirmé que l'Hexagone devait «montrer l'exemple», «être capable de faire les gestes […] qui sont attendus d'un pays comme la France».
Pour Paris, il ne s’agit pas uniquement de jouer un rôle facilitateur et transparent dans le pilotage de cette négociation. La société civile et les autres pays jugeront surtout la présidence française sur sa capacité à engager des politiques de transition énergétique très volontaristes dans l'Hexagone. Et à pousser ses partenaires européens à le faire également. Sans quoi, François Hollande et son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, tous deux aux manettes de la Conférence de Paris, auront du mal à asseoir leur crédibilité au niveau international. Et à créer une dynamique d’action entre tous les pays de la planète.
Les chefs d’Etat européens se réunissent à Bruxelles les 23 et 24 octobre pour décider de l’avenir énergétique de l’Europe. En particulier, ils fixeront les prochains grands objectifs du prochain «paquet» de mesures face au changement climatique dont l’Union se dotera jusqu’en 2030.
François Hollande doit s'assurer que ce sommet ne co