La société civile mesure aujourd’hui avec angoisse l’écart grandissant entre, d’une part, l’urgence et l’importance des enjeux environnementaux et, d’autre part, la faible confiance des citoyens et des acteurs en la capacité des politiques, à l’échelle locale comme internationale, à modifier le cours des événements et écrire notre avenir collectif.
Notre avenir ne peut se dérouler ni même s’imaginer au rythme actuel de dégradation de la planète et de non-renouvellement de ses ressources.
Par l’adoption d’une résolution, à l’heure où les préparatifs de la Cop21 s’enclenchent et au moment d’un Conseil européen déterminant, le CESE souhaite faire entendre de manière forte, claire et audible le message de la société civile.
Nous refusons que ce sujet du réchauffement climatique soit écarté d’une quelconque manière et rappelons l’urgence à agir.
Nous considérons que la réponse doit être de niveau européen et que l’Union européenne doit conserver un rôle moteur et précurseur dans les négociations en cours et à venir.
Nous réclamons cohérence et lisibilité dans les décisions politiques afin de permettre cette mobilisation collective que la société civile appelle de ses vœux, se montre prête à nourrir et sans laquelle aucune transformation d’ampleur de nos modèles et pratiques ne sera possible.
Ce conseil européen doit permettre l’adoption d’un paquet climat énergie ambitieux pour 2030. Cela impliquera une impulsion politique forte, et le dépassement des intérêts nationaux, des intérêts p