Menu
Libération
TRIBUNE

Paris 2015 : encourageons les alliances pour le climat

Article réservé aux abonnés
par Teresa Ribera, Directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri)
publié le 16 décembre 2014 à 17h36

La conférence climat de Lima s’est achevée ce week-end. Quels en étaient les enjeux ? A Durban, en 2011, l’ensemble des pays s’est accordé pour signer, au plus tard en 2015, un accord universel définissant le nouveau régime climatique. Celui-ci devra succéder au protocole de Kyoto, et définir le cadre de coopération globale pour l’action climatique pour l’après-2020, dans l’objectif de contenir le réchauffement climatique en dessous de + 2 °C d’ici à la fin du siècle. L’ensemble des 195 pays de la convention climat doit parvenir à cet accord à la conférence de Paris, qui aura lieu endécembre 2015.

Avant cela, tous les pays se sont engagés à mettre sur la table début 2015 leurs «contributions», qui doivent décrire leurs efforts nationaux pour agir pour le climat et permettre à la communauté internationale de s’engager de concert dans un futur bas carbone et résilient.

Dans ce contexte, la conférence de Lima avait deux objectifs : définir les modalités de construction de l’accord de Paris d’une part, et préciser le format et le processus pour élaborer les contributions nationales d’autre part.

On a ressenti, à Lima, un sentiment partagé concernant l’urgence d’agir, mais il manquait encore un climat de confiance. La question essentielle au cœur des discussions a été l’équité. Comment traiter des situations économiques et sociales très différentes entre les pays ? Qu’est-ce que cela veut dire pour l’action collective pour le climat ? Plus concrètement, en fonction de quels critères