Tous les jours,
, le rendez-vous environnement de
Libération
. Aujourd’hui, quatre questions pour décrypter des enjeux environnementaux.
La biodiversité fait une overdose d'éclairage artificiel. La pollution lumineuse perturbe plantes, insectes, oiseaux, chauves-souris… et même ce drôle d'animal qu'est l'être humain. Allumer des ampoules ou une ribambelle de leds la nuit grignote en plus les ressources en énergie et empêche l'observation.
A lire aussiSamuel Challéat : «On a négligé le besoin d'obscurité chez les humains, les animaux et les végétaux»
Pour limiter les nuisances lumineuses, de nouvelles règles s'appliquent depuis le début de l'année, à la suite d'un arrêté pris en décembre 2018. L'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) salue la volonté de mieux réglementer. Mais sa présidente Anne-Marie Ducroux rappelle les insuffisances persistantes en matière de contrôle.
Quelles avancées marque ce nouvel arrêté ?
Bien qu'il y ait un retard de sept ans, qu'il ait fallu un recours associatif devant le Conseil d'Etat pour y arriver, et que la mise en œuvre des mesures s'étale encore sur sept ans, le fait que ce texte soit publié est positif. La finalité est clairement exposée : réduire la