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Chronique «Le fil vert»

Pollution lumineuse : «La réglementation n’est pas suffisamment ambitieuse»

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Depuis le 1er janvier, une nouvelle réglementation s'attaque plus en profondeur aux excès d'éclairages la nuit. La présidente de l'Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN) détaille les enjeux autour de ce texte.
Vue aérienne du centre ville de Moscou en 2017. (Photo Dmitry Serebryakov. AFP)
publié le 10 février 2020 à 6h19

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La biodiversité fait une overdose d'éclairage artificiel. La pollution lumineuse perturbe plantes, insectes, oiseaux, chauves-souris… et même ce drôle d'animal qu'est l'être humain. Allumer des ampoules ou une ribambelle de leds la nuit grignote en plus les ressources en énergie et empêche l'observation.

Pour limiter les nuisances lumineuses, de nouvelles règles s'appliquent depuis le début de l'année, à la suite d'un arrêté pris en décembre 2018. L'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) salue la volonté de mieux réglementer. Mais sa présidente Anne-Marie Ducroux rappelle les insuffisances persistantes en matière de contrôle.

Quelles avancées marque ce nouvel arrêté ?

Bien qu'il y ait un retard de sept ans, qu'il ait fallu un recours associatif devant le Conseil d'Etat pour y arriver, et que la mise en œuvre des mesures s'étale encore sur sept ans, le fait que ce texte soit publié est positif. La finalité est clairement exposée : réduire la