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Chronique l'«âge bête»

Avec le changement climatique, sale temps pour les bourdons

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Déclinant dans nos contrées tempérées, ces pollinisateurs velus, tout aussi importants que les abeilles, sont particulièrement menacés par la hausse des températures. En plus de la perte d’habitat, des pesticides et des maladies.
Un gros bourdon s'arrimant à une phacélie pour la butiner, dans un champ de Poméranie occidentale, en Allemagne, en octobre 2019. (Photo Jens Buttner. AFP)
publié le 16 février 2020 à 11h49

Tous les dimanches, retrouvez la chronique «Age bête», le rendez-vous animal de Libération.

Les bourdons ont le cafard. A l'instar des abeilles (les domestiques comme les sauvages), ces pollinisateurs hors pair des fleurs des champs mais aussi des tomates, concombres et myrtilles connaissent un déclin alarmant de leurs populations, pourtant abondantes il y a encore quelques décennies aux latitudes fraîches et tempérées. Ainsi, sur les 68 espèces du genre Bombus recensées en Europe, une vingtaine sont «menacées» ou «quasi-menacées» de disparition si l'on s'en tient à la liste rouge des abeilles menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) publiée en 2014 ; tandis que de l'autre côté de l'Atlantique un bon quart des 47 espèces de bourdons autochtones, comme le Bombus pensylvanicus, sont elles aussi au bord de l'extinction à en croire la Xerces Society, une société savante américaine dédiée à la protection des insectes.

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