Preuve s'il en fallait qu'un ralentissement de la croissance provoque autant de conséquences négatives pour l'appareil industriel que d'autres positives pour l'environnement : la Chine a vu ses émissions de dioxyde de carbone chuter d'au moins 25 % sur les deux premières semaines de février. Une estimation du très sérieux site CarbonBrief. L'allongement forcé de la période de vacances a plongé l'industrie dans une certaine léthargie : l'utilisation du charbon dans les centrales électriques a atteint un plus bas depuis quatre ans. Les concentration de dioxyde d'azote, un polluant atmosphérique, sont, elles, inférieures de 36 % à l'an dernier. Le trafic aérien a chuté, tout comme la demande mondiale de pétrole. «La question clé est de savoir si cet impact va être durable, ou s'il va être effacé - ou même inversé - par la réponse gouvernementale à la crise», met en garde Carbon Brief.
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