Retrouvez tous les samedis dans la chronique «Terre d’actions» des initiatives pratiques et écolos en France et dans le monde.
Plus de 500 millions de poissons tropicaux, 15 millions d'animaux à fourrure, 5 millions d'oiseaux, 2 millions de reptiles et 30 000 primates sont victimes chaque année du trafic illégal d'espèces menacées. La majorité des animaux braconnés proviennent principalement d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine et d'Océanie. Depuis deux ans, la Coalition pour mettre fin au trafic d'espèces sauvages en ligne tente de lutter contre ce phénomène via Internet et offre la possibilité aux particuliers du monde entier de se joindre à eux.
Lancée en 2018 par les ONG internationales Ifaw, WWF et Traffic, l'organisation réunit 34 sociétés dont Alibaba, Facebook ou encore Leboncoin. Lundi, la coalition a publié un rapport sur les progrès réalisés par les entreprises membres. Au total, 3 millions d'annonces de vente d'espèces menacées et de leurs «produits dérivés» postées sur divers sites ont été retirées ou bloquées.
Car l'appétit des consommateurs pour certaines viandes rares, objets «précieux» en dent de tigre et animaux de compagnie exotiques a fait du commerce illégal d'espèces sauvages