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CHRONIQUE «LE FIL VERT»

Quand la nature reprend ses droits

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La série documentaire «le Retour de la nature sauvage», diffusée par Arte, visite plusieurs lieux rares où l'homme laisse libre cours à la vie animale et végétale.
(Photo Bonne Pioche Production)
publié le 8 avril 2020 à 6h23

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De ses histoires les plus traumatisantes, un pays peut parfois voir naître un sursaut de vie. En Allemagne, le rideau de fer, cette ancienne zone militarisée de quelques dizaines de mètres de large mais courant sur plus de 1 390 de kilomètres du nord au sud du territoire, abrite aujourd'hui une des plus belles concentrations de biodiversité d'Europe. Le no man's land de la seconde moitié du XXsiècle regorge, trente ans après la chute du mur, de loutres, d'aigles à queue blanche, de lynx, de loriots d'Europe, de grues ou encore de multiples plantes et fleurs qu'on croyait disparues sur le sous-continent. Car quand l'homme part, la nature s'ensauvage.

C'est cette renaissance miraculeuse que retrace la série documentaire en trois parties le Retour de la nature sauvage, que diffuse Arte les 8 et 9 avril à la télé, et jusqu'au 15 avril sur son site web. Après l'Allemagne, les réalisateurs Vincent Pérazio et Sarah Laîné partent de l'autre côté de l'Atlantique pousser les branches de la forêt d'Harvard, luxuriant territoire boisé de la Nouvelle Angleterre. Largement détruite pe