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A l'occasion de la journée de la Terre, Libération a interviewé la primatologue et éthologue britannique Jane Goodall, figure mondiale du mouvement écologiste. Un documentaire diffusé sur la chaîne du National Geographic, mercredi, retrace sa vie et son engagement en faveur de la protection de l'environnement. L'activiste, âgée de 86 ans, nous donne sa vision des liens entre les crises écologiques actuelles et la pandémie de coronavirus, et appelle à revoir la position de l'être humain envers son environnement.
Pensez-vous que de plus en plus de personnes changent leur relation à la nature et aux animaux ?
Je pense, malheureusement, que beaucoup de gens encore ne veulent pas considérer les animaux comme des êtres sensibles, avec des émotions et une personnalité. On parle de conservation d’espèces, mais en réalité c’est de la conservation d’individus, avec chacun sa propre vie, son caractère et sa famille. Certaines organisations sont prêtes à abattres des animaux pour obtenir ce qu'elles considèrent comme «le nombre optimal d’animaux sauvages» pour leur programme de conservation. Ce sont des individus qui sont assassinés !
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Nous devons vraiment repenser notre relation aux animaux. Ne plus être d