Chaque mois, Libération creuse une thématique environnementale. Après la chasse et le ski, troisième épisode, pourquoi préserver la biodiversité, c'est préserver notre santé.
Les scientifiques sont formels : si l’humanité veut se prémunir au maximum de l’apparition de nouvelles épidémies telles que le Covid-19, il lui faut absolument et de toute urgence préserver la biodiversité, c’est-à-dire la diversité du vivant sur Terre, la diversité au sein des espèces et entre espèces, ainsi que celle des écosystèmes.
Autrement dit, il lui faut bichonner, par exemple, les forêts et leurs habitants. Parce qu’en déforestant massivement, les animaux sauvages perdent leur habitat, ce qui favorise leurs contacts avec les animaux domestiques et les humains, augmentant les risques d’apparition de zoonoses comme le Covid-19, qui trouve son origine dans un coronavirus de chauve-souris.
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A l’inverse, les milieux riches en biodiversité contribuent à «diluer» parmi de nombreuses espèces les agents infectieux de ces maladies transmises de l’animal à l’humain.
Contre les maladies infectieuses, la biodiversité est donc un sacré antidote. Mais derrière ce mot apparemment abstrait, voire abscons, se cachent d’autres bienfaits très concret