
Voyages, restos, loisirs… Depuis que toutes ces activités ont disparu du quotidien, l'empreinte carbone des Français est en chute libre (-62 % pendant la première semaine de confinement). C'est du moins ce qu'affirme une étude réalisée par l'application Greenly à partir d'un échantillon de 500 utilisateurs qui ont consenti à ce que leurs données puissent être utilisées de façon agrégée et anonyme. Lancée fin janvier, cette appli mobile mesure l'empreinte carbone de ses usagers à partir de leurs relevés bancaires, en s'appuyant sur les bases de données de l'Ademe et de la Banque mondiale. Shopping, consommation d'électricité, logement et transports, tous les paiements sont passés au crible. De quoi identifier en un coup d'œil ses plus gros postes d'émissions et suivre sa progression dans le temps – un peu comme une appli de gestion budgétaire de type Bankin ou Linxo, mais en version écolo. Greenly repose d'ailleurs sur une technologie agréée par la Banque de France, Oxlin (de Linxo group), afin de garantir aux utilisateurs le même niveau de sécurité que sur les sites bancaires.
«Approche non moralisatrice»
«Connaître les chiffres, c'est bien, mais cela ne suffit pas, fait remarquer Alexis Normand, cofondateur de Greenly. Il faut aussi que cette information soit valorisante, que l'on encourage chaque petit geste. Quand on culpabilise les gens, qu'on leur dit que c'est honteux de prendre l'avion, ils ont tendance à faire l'autruche.» Alors l'appli f