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La sobriété, une idée en pleine croissance

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Promu depuis longtemps par les milieux écologistes, ce mouvement fondé sur la distinction entre l’utile et le superflu est revenu en force, et de force, avec le confinement. Après la sobriété subie, la sobriété choisie ?
(emmanuel pierrot/Photo Emmanuel Pierrot pour Libération)
publié le 1er juin 2020 à 11h38
(mis à jour le 2 juin 2020 à 12h44)

Chaque mois, Libération creuse une thématique environnementale. Après la chasse, le ski, et la biodiversité, quatrième épisode, la sobriété est-elle notre futur ?

Alors que le tumulte de la société de consommation reprend progressivement du terrain, les consommateurs et consommatrices que nous sommes sortent de cette période de confinement en essayant de comprendre ce qui s'est passé et si tout doit reprendre comme avant. Durant deux mois, une grande partie des Français a moins travaillé et moins consommé, soumise par la force des choses à une forme de sobriété. Dans cette situation subie, qui ne s'est pas interrogé sur son mode de vie en regardant sa poubelle se remplir de déchets, sa consommation de certains produits réduite, son rapport au temps et à l'espace changer ? Et si, après cette période de sobriété contrainte, une sobriété choisie et maîtrisée pouvait être la première pierre d'une société plus résiliente ?

Bien vivre avec moins

Retour sur une parenthèse exceptionnelle. Du 17 mars au 11 mai 2020, les magasins, hors commerces alimentaires, ont baissé leurs rideaux. Les transports ont été drastiquement réduits. Et bien que les achats sur Internet soient restés possibles, une baisse spectaculaire de la consommation a été observée. Les Français ont, malgré eux, fait une certaine expérience de la sobriété. D'après