Tous les dimanches, retrouvez
[ la chronique «l’âge bête», ]
le rendez-vous animal de
Libération
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Généralement, ils se rappellent à nous par temps de grosse canicule. Lorsqu'on en vient à parler végétalisation, débitumisation, désimperméabilisation… et qu'on les érige en une alternative écoresponsable à la clim qui aggrave l'effet de serre et les surchauffes. Mais les arbres des villes, c'est bien plus que cela. Une étude de 50 pages (en anglais) parue le 27 avril dans la revue scientifique américaine Ecological Applications, tente de pallier nos lacunes en détaillant le rôle et l'importance de cette composante des forêts urbaines pour l'avifaune (autrement dit pour l'ensemble des oiseaux qui évoluent dans les espaces citadins), à travers l'exemple clé de la métropole du comté de Los Angeles et de son riche couvert végétal. Le même qui abrite toute l'année une grande diversité d'espèces migratrices (pour certaines en déclin) et non migratrices, qui varie en fonction de facteurs socio-économiques.
Constats (résumés) de ses auteurs, Eric M