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Chronique «l'âge bête»

Une étude détaille l'importance des arbres de rues pour les oiseaux des villes

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Ses auteurs ont focalisé leurs travaux de recherche sur la métropole du comté de Los Angeles, dotée d'un riche couvert végétal qui abrite toute l’année une grande diversité d’espèces.
Des paulownia tomentosa en fleurs près de l'Arc de triomphe, à Paris en 2017. (Charles Platiau/Charles Platiau - Reuters)
publié le 14 juin 2020 à 10h10

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Généralement, ils se rappellent à nous par temps de grosse canicule. Lorsqu'on en vient à parler végétalisation, débitumisation, désimperméabilisation… et qu'on les érige en une alternative écoresponsable à la clim qui aggrave l'effet de serre et les surchauffes. Mais les arbres des villes, c'est bien plus que cela. Une étude de 50 pages (en anglais) parue le 27 avril dans la revue scientifique américaine Ecological Applications, tente de pallier nos lacunes en détaillant le rôle et l'importance de cette composante des forêts urbaines pour l'avifaune (autrement dit pour l'ensemble des oiseaux qui évoluent dans les espaces citadins), à travers l'exemple clé de la métropole du comté de Los Angeles et de son riche couvert végétal. Le même qui abrite toute l'année une grande diversité d'espèces migratrices (pour certaines en déclin) et non migratrices, qui varie en fonction de facteurs socio-économiques.

Constats (résumés) de ses auteurs, Eric M