Se saisir du droit pour préserver les écosystèmes : l'idée n'est pas neuve mais elle fait son chemin. Défendue par la Convention citoyenne pour le climat, l'introduction du crime d'écocide dans le droit pénal français permettrait de juger et condamner les acteurs qui franchiraient le cadre des neuf limites planétaires (en termes de changement climatique, de pollution, de biodiversité, d'eau douce…) au-delà desquelles les écosystèmes sont menacés. Une mesure forte à propos de laquelle Emmanuel Macron a entretenu un certain flou lors de son discours le 29 juin. «Nous étudierons avec vous et l'appui de juristes comment ce principe peut entrer dans le droit français dans le respect de nos principes fondamentaux. Et nous verrons alors ensemble les suites à donner», a-t-il déclaré tout en assurant qu'il «[porterait] ce combat au nom de la France dans les instances multilatérales».
Chronique «Le Fil Vert»
Ecocide et droits de la nature : «Il faut avoir une vision beaucoup plus écosystémique du monde»
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Du corail Paramuricea biscaya, couvert de résidus pétrolier par 1400 mètre de fond dans le golf du Mexique, en novembre 2010. (Photo AP)
par Sophie Kloetzli
publié le 1er juillet 2020 à 7h44
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