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A l'abri des regards, à l'orée du XVe arrondissement, un jardin suspendu de 14 000 mètres carrés. C'est sur les toits du parc des expositions que Pascal Hardy, fondateur d'Agripolis, a souhaité installer son projet «Nature urbaine». «Aujourd'hui, on a planté sur un tiers de la surface des toits. L'an prochain, ce sera le deuxième tiers et, après, il y en aura partout», explique le concepteur. L'espace est composé de cultures pour les professionnels, de «carrés» (des mini-parcelles) depuis le 22 juin pour les particuliers, d'un restaurant et de salles pour accueillir des événements. Des ateliers de découverte et des visites pédagogiques seront organisés tout l'été.
Quatre maraîchers sont présents tous les jours pour s'occuper du domaine et récolter ce qui est mûr. A terme, une vingtaine de personnes seraient employées pour entretenir le lieu. «Je pensais que ce serait majoritairement des gens du domaine agricole qui viendraient travailler ici, mais en fait ce sont surtout des personnes en reconversion professionnelle», remarque Pascal Hardy.
Des systèmes de culture adaptés à la ville
Pour permettre un bon rendement et éviter un maximum de contraintes, deux systèmes de plantation ont été mis en place. Les plantes grimpantes, comme les tomates, sont disposées dans des gouttières horizontales et accrochées à des ficelles en gu