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L'Agence allemande de l'environnement est formelle. La quasi-totalité des enfants et adolescents allemands (entre 3 et 17 ans) ont dans leur sang des PFAS, et un nombre non négligeable d'entre eux dépasse les valeurs sanitaires, d'après une étude publiée lundi. Les PFAS, substances aussi appelées perfluorés et polyfluorés, sont considérées comme des «polluants éternels» et produisent de nombreux effets néfastes sur la santé. Dans une précédente enquête, publiée le 17 juin, Libération révélait que cette contamination est tout aussi étendue dans la population et l'environnement français. Sans que cela ne provoque de réaction des pouvoirs publics.
Xenia Trier est experte produits chimiques, environnement et santé humaine à l'Agence européenne de l'environnement (EEA). Dans une étude scientifique publiée le 30 juin, à laquelle elle a collaboré, plusieurs chercheurs internationaux appellent à réglementer l'usage et la surveillance de cette grande famille des PFAS (plus de 4 700 substances), non plus substance par substance, mais avec une valeur limite pour la classe entière. Xenia T