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CHRONIQUE «LE FIL VERT»

Le ver de terre menace-t-il la biodiversité dans l'Arctique ?

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Les vers de terre, introduits par l'homme dans cette région polaire déjà fragilisée par le réchauffement climatique, pourraient provoquer des bouleversements importants pour les écosystèmes.
Dans un fjord près d'Ilulissat, au Groenland, en septembre 2017. (Jacob Gronholt-Pedersen/Photo Jacob Gronholt-Pedersen. Reuters)
publié le 25 septembre 2020 à 8h13

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«Excitant, surprenant et un peu inquiétant.» C'est ainsi que l'écologue Gesche Blume-Werry, de l'université Greifswald, qualifie les dernières découvertes de son équipe. Dans un article publié dans la revue Nature le 14 avril, elle révèle les possibles conséquences catastrophiques de la découverte de vers de terre dans la région arctique, qui comprend en plus de l'océan glacé, le nord de la Russie, de la Scandinavie, du Canada, l'Alaska et l'Islande. Oui, oui. Ces petits animaux encensés pour leur capacité à remuer les sols et les rendre plus fertiles pourraient s'avérer dangereux pour la biodiversité de cette région polaire. «Les chercheurs n'avaient jamais vraiment cherché s'il y en avait dans l'Arctique, ils sont sûrement bien plus nombreux que ce que l'on sait», explique la chercheuse.