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Pollution : quel est ce matériau dérivé des perfluorés présent dans certains masques ?

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Souvent produit à partir d'un perfluoré classé cancérogène, le PTFE entre dans la composition de certains masques médicaux jetables. Mais si le risque de pollution environnementale est réel, le risque d'inhalation est a priori faible.
Masques chirurgicaux vendus dans un supermarché du Nord, le 4 mai. (DENIS CHARLET/Photo Denis Charlet. AFP)
publié le 22 novembre 2020 à 13h12

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On les met désormais tous les jours sur nos visages dès que l'on passe le seuil de nos domiciles. Mais que contiennent les masques médicaux ? En octobre, le site spécialisé Reporterre dévoilait déjà la présence de zéolithe d'argent et de cuivre, potentiellement toxiques pour l'humain, dans des masques de la marque Dim distribués par l'Etat français aux enseignants. Or il se trouve que certains masques chirurgicaux vendus pour lutter contre la pandémie contiennent un autre matériau qui mérite qu'on s'y attarde : le polytétrafluoroéthylène expansé, ou PTFE.

Hydrophobe, perméable à l'air, souple, glissant, résistant aux produits chimiques, filtrant certaines particules… le PTFE ou e-PTFE réunit a priori bien des qualités au point que certains fabricants l'ont choisi pour fabriquer les couches intermédiaires ou intérieures des masques de protection. Mais ce matériau peut-il présenter un danger pour les êtres humains dont la bouche et le nez se trouvent en contact prolongé avec ce polymère ?

Petit retour en arrière. Mercredi, Libé publiait