Tous les jours,
, le rendez-vous environnement de
Libération,
ainsi que
.
Ce n'est pas nouveau, la pollution de l'air, et notamment de l'air intérieur – 5 à 10 fois plus pollué que celui que nous respirons dehors selon l'UFC-Que choisir – est un enjeu de santé publique majeur. Mais l'épidémie de Covid-19, dont la transmission se produit entre autres par voie aérienne, en rajoute une couche. D'autant plus que certains chercheurs ont pointé le lien possible entre la pollution de l'air et la propagation du virus. Une étude parue fin octobre dans la revue Cardiovascular Research a montré que l'exposition aux particules fines PM2,5 – émises entre autres par certains chauffages (notamment au bois), la combustion des véhicules thermiques, les centrales thermiques et de nombreux procédés industriels – a augmenté la mortalité liée au Covid-19 de 15% au niveau mondial. Rien d'étonnant donc à ce que les purificateurs d'air aient le vent en poupe en ce moment. Les fabricants n'hésitent d'ailleurs pas à communiquer sur de supposées vertus «antivirus» de leurs produits. De quoi booster un marché qui éta