Chaque mois, Libération creuse une thématique environnementale. Après la chasse, le ski, la biodiversité, la sobriété, le zèle de l’Etat face aux associations écolos, les manipulations du recyclage, cette semaine : les géants du numérique sont-ils aussi «verts» qu’ils le prétendent ?
Ils ont su se rendre indispensables à tant d'êtres humains, essentiels aux relations humaines, facilitateurs de la collaboration au travail. Omniprésents, ils représentent des poids économiques supérieurs à ceux d'Etats. Mais, malgré cela, ils restent extrêmement sensibles aux pressions de leurs clients comme de la société civile. Voilà pourquoi depuis deux ans, Google, Amazon, Apple et Microsoft ont cédé à la vague climat et multiplié les annonces en faveur de l'environnement. Investissements massifs dans les énergies renouvelables, soutien à des associations de reforestation, innovations technologiques pour réduire l'empreinte carbone, tout est bon pour pouvoir peindre de vert son site web et y dessiner quelques éoliennes. Surtout pour ne pas voir se détourner une jeune clientèle particulièrement sensible à l'environnement. Qu'est-ce qui se cache derrière ces belles promesses ? De nouvelles démonstrations de greenwashing ? Libération a mené l'enquête.