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Libération
Décryptage

Impact environnemental des aliments : le casse-tête du «score carbone»

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Pour de nombreux observateurs, le projet d’«écoscore» est, en l’état, particulièrement bénéfique à l’agriculture intensive.
Un client utilise l'application Yuka dans un supermarché, à Paris, le 25 novembre. (ALAIN JOCARD/Photo Alain Jocard. AFP)
publié le 26 décembre 2020 à 17h39

Quel est le poids écologique d’une dinde aux marrons ? Ou du saumon fumé ? Et des huîtres ? Une question passionnante, à fort enjeu écologique. Aussi, l’objectif de créer un «score environnemental» ou «écoscore», pour que chacun d’entre nous puisse connaître l’impact environnemental des produits qu’il achète est-il louable. Mais très complexe. Telle qu’elle est présentée aujourd’hui et portée par Emmanuel Macron, la notation réussit même l’exploit de réunir contre elle les consommateurs, les écolos et les producteurs de viande ! On récapitule.

D’où vient cette idée ?

Des initiatives comparables existent déjà. On pense à des applications privées, comme Yuka, se penchant sur «l'impact d'un produit sur la santé», aux étiquettes énergétiques collées depuis les années 90 sur les appareils d'électroménager, ou encore au logo Nutri-score informant sur la qualité nutritionnelle. Comme l'affichage environnemental mis en place en février, ce dernier repose sur le volontariat et n'est pas encore très répandu.

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