Santé humaine, risque de dissémination de la radioactivité, impacts sur les milieux naturels et la biodiversité… l'Autorité environnementale a rendu mercredi son avis sur le projet d'enfouissement de déchets nucléaires Cigéo (consultable ici). Le futur centre de stockage, localisé à Bure, à la limite entre la Meuse et la Haute-Marne, est censé entrer en exploitation autour de 2035, mais deux étapes sont indispensables avant : la demande de déclaration d'utilité publique et celle d'autorisation de création. C'est sur le dossier de la première, déposé en août et mis en ligne en novembre, que l'Autorité environnementale (AE), composée de membres d'une instance du ministère de la Transition écologique et de personnalités externes, rend cet avis.
Résumé en quelques mots, ce projet colossal a l'ambition de conserver à 500 mètres sous la surface du sol et pour plusieurs dizaines de milliers d'années les déchets nucléaires produits en France les plus dangereux. Il soulève une importante contestation des associations environnementales et de militants locaux depuis plusieurs années.
«Vision de court terme»
«Ni favorable, ni d