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Déchets

Comment la restauration rapide tente d’éliminer le plastique à usage unique

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Depuis le 1er janvier, pailles, couvercles à verre jetables, gobelets en plastique ou encore boîtes de type «kebab» sont interdits. Mais les fast-foods sont encore loin de basculer vers un modèle vraiment respectueux de l’environnement.
Illustration (Photo Eric Baradat. AFP)
publié le 23 janvier 2021 à 17h53

Depuis quelques jours, dans certains fast-foods, quand on demande un kebab frites, la commande n’arrive plus dans une barquette orangée mousseuse mais enroulée dans du papier aluminium. Quelques encablures plus loin, sur les comptoirs d’autres restaurants rapides, ces contenants en polystyrène expansé s’empilent encore en vue d’être utilisés. D’autres encore promettent qu’ils vont bientôt opter pour des boîtes en carton.

C'est toute la complexité du moment. Depuis le début de l'année, la restauration n'a en théorie plus le droit de vendre pailles, couvercles à verre jetables et gobelets en plastique. Ainsi que les fameuses boîtes de type «kebab», mais pas les autres barquettes en plastique. Petite subtilité : les enseignes ont un délai de six mois pour écouler les stocks. Le 1er janvier, plusieurs récipients et ustensiles sont donc venus s'ajouter à la liste des plastiques à usage unique interdits afin de limiter les déchets sauvages, qui finissent souvent leur course dans les océans. Le tout dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, dite «Agec», qui programme «l'interdiction progressive, année après année, des différents objets plastiques jetables du quotidien, avec l'objectif d'atteindre zéro plastique à usage unique d'ici 2040»,