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Critique

Standard idéal, planches décalées

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Théâtre. Une sélection de spectacles non formatés pour la 6e édition du festival balbynien.
publié le 24 janvier 2009 à 6h51
(mis à jour le 24 janvier 2009 à 6h51)

Sixième édition pour le Standard idéal, le festival imaginé par Patrick Sommier à la MC 93 de Bobigny. Et toujours le même souci, malgré les restrictions budgétaires et les menaces qui pèsent sur l'avenir de la maison : inviter des spectacles et des artistes qui décalent et dérangent, chercher des projets non formatés, échapper à la logique du même. Ce que Sommier explique dans son texte de présentation : «Quand tout ressemble à tout, dans les salles de théâtre, de danse, de cinéma, dans les galeries, dans les squats, dans les récepteurs de télévision, dans les avant-gardes, dans la soupe musicale qui nous persécute d'un bout à l'autre de la planète, quand tout est reconnaissable et donc rassurant, quelque soit la ville ou le pays, ne doit-on pas se poser plutôt la question de ce qui nous différencie ?»

Transmission. Ces dernières années ont souvent fait la part belle à des productions allemandes et à des projets venus de l'Est (Hongrie, Russie…). On retrouve cette coloration cette année, même si l'affiche est géographiquement plus éclatée et propose un itinéraire qui passe par les villes de Riga, Berlin, Naples, Cracovie, Hambourg, New York et Zurich. En ouverture ce week-end, Väter (Pères), un spectacle du Letton Alvis Hermanis produit par le Schauspielhaus de Zurich, où trois hommes, un Letton, un Russe et un Allemand, tous acteurs de théâtre, évoquent l'image de leurs pères, jusqu'à se mettre dans leurs peaux. Transmission et filiation,