Reconnue pour sa qualité par toute la profession, Coline, association de formation d'artistes chorégraphiques, risque de fermer ses portes en juin. Le Syndicat d'agglomération nouvelle (le SAN) Ouest-Provence n'a pas versé la subvention qu'il attribuait habituellement à la petite structure. Cette subvention de 97 000 euros représentait 50 % du budget prévisionnel pour 2009. Les responsables de Coline ainsi que les intervenants sont stupéfaits : «Le dossier, dit Célia Jouteau, chargée du développement et de l'administration, n'a pas été soumis au vote le 18 décembre. Sans ce soutien, l'actuelle promotion d'octobre 2008 à juin 2010 est mise en danger et l'existence même de la structure est condamnée.»
Hébergée comme quatre autres entités par la Maison de la danse intercommunale d’Istres (Bouches-du-Rhône), Coline a formé depuis 1996 de nombreux interprètes en danse contemporaine ; à ce jour, la plupart d’entre eux (80) mènent leur carrière dans différentes compagnies françaises, belges et même vietnamienne.
La particularité de cette école - qui recrute sur audition de 12 à 15 stagiaires de toute nationalité ayant déjà une solide formation technique et artistique - est d’accompagner les cours et ateliers techniques par une expérience de la scène et par un travail d’action de sensibilisation. Par ailleurs, de nombreux chorégraphes sont invités pour diriger les travaux de création et de transmission du répertoire, de Jean-Claude Gallotta à Michel Kelemenis en pas