Le bonhomme vit isolé au fond d’un petit bois, caché dans un coin de la Ménagerie de verre. Créature sortie de l’imagination de Patrick Mario Bernard, l’homme vit de manière frugale et émet des grognements derrière une grosse barbe noire. Il n’a pas fait l’apprentissage du langage et vit entouré de créatures étranges et malicieuses nommées Zentaï.
Patrick Mario Bernard, le héros bonhomme de cette performance insolite, propose trois spectacles présentés comme un feuilleton. Commencés la semaine dernière, les deux derniers épisodes seront joués ce soir et jeudi prochain.
Ce spectacle protéiforme mêlant théâtre, danse et vidéo, a été imaginé l'an dernier lors d'une résidence à la Ménagerie de verre. Les amateurs de créations faciles à digérer n'apprécieront peut-être pas cette fable. Ceux qui connaissent déjà le travail de Patrick Mario Bernard et de son complice Pierre Trividic, comme le documentaire le Cas Lovecraft, ou les films Dancing et l'Autre (sortis en début d'année), y retrouveront l'esprit loufoque et un brin marginal du duo.
Sur scène, l'artiste plasticien est accompagné de Jean-Pierre Pancrazi (l'Autre) et de Xavier Brillat (Dancing), dans le rôle des «Zentaï».
Les préoccupations du bonhomme sont simples : récolter les fruits nécessaires à sa survie, dormir, rêver. Un quotidien paisible, perturbé une nuit par l’apparition des Zentaï venus grappiller sa cueillette…
L’un se fait capturer par le bonhomme, son compagnon le libère