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Libération
Critique

L’apport deMarseille

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Danse. La ville et les théâtres se sont mobilisés pour sauver cette 14e édition du festival, qui abandonne son Hangar.
publié le 18 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 18 juin 2009 à 6h52)

Le festival de Marseille annonçait sa quatorzième édition au Hangar 15 du Port autonome. Mais l’actualité sociale en a décidé autrement. Ce lieu, devenu emblématique de la manifestation, restera fermé, du moins pour cette année. L’Union maritime de Marseille, un des derniers pôles d’activité du secteur, était en plein conflit au moment où les équipes devaient installer la salle, et sa liquidation judiciaire a été prononcée il y a quatre jours.

«Souplesse».«Nous savions que la situation était plus que tendue, raconte Apolline Quintrand, la directrice du festival. Nous ne voulions pas aller à l'affrontement et nous avons pris une décision sage, même si ce fut un choc d'apprendre que l'on ne pourrait pas utiliser le Hangar. Quinze jours avant l'installation sur laquelle nous avions travaillé pendant un an, nous avions le choix d'annuler ou de nous redéployer. Nous avons opté pour le maintien, en mobilisant.» Le festival s'est donc replié sur d'autres structures de la ville pour honorer ses contrats avec les artistes invités. «Je dois souligner, ajoute la directrice, que nous avons pu mesurer à cette occasion la solidarité du milieu culturel et l'intelligente souplesse des artistes, puisque le changement de lieu les obligeait à redéfinir leur projet, certains étaient vraiment pensés pour le Hangar.»

La ville de Marseille a aussi joué le jeu en ouvrant des lieux comme La Vieille Charité, l'Opéra ou encore le Palais Longchamp. Quant aux th