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Critique

Les chemins buissonniers de Montpellier Danse

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Festival. Outre les grosses productions, la 29e édition s’attache à de nouveaux talents venus d’Espagne et d’Afrique du Nord.
publié le 19 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 19 juin 2009 à 6h52)

Avec un budget de 3,13 millions d’euros (dont 1,2 venus de Montpellier Agglomération), le festival Montpellier Danse démarre sur une base solide, soutenu depuis ses débuts par Georges Frêche. Accompagnateurs de la décentralisation et des élans et tapages de la danse des années 80, la structure dirigée par Jean-Paul Montanari ainsi que le Centre chorégraphique national (CCN) avec, à sa tête, la chorégraphe Mathilde Monnier et bien d’autres homologues de la région (notamment des anciens de la compagnie fondatrice de Dominique Bagouet), sont toujours restés fidèles à un esprit de défrichage et de création. Beaucoup de ceux qui ont fait les belles soirées et les chocs esthétiques du festival reviendront pour la trentième édition anniversaire.

Génération. En attendant 2010, la 29édition trace de nouvelles voies, ou des chemins buissonniers. Outre les grosses productions attendues au Corum, le festival porte une attention particulière à l'Espagne et à l'Afrique du Nord, comme si quelque chose pressait du côté du bassin méditerranéen. Parmi les 17 créations, on découvrira celle de la Marocaine Bouchra Ouizguen, qui s'intéresse aux Aïtas, danseuses tantôt méprisées, tantôt adulées qui se produisent dans les mariages et fêtes populaires. Les Turcs Filiz Sizanli et Mustafa Kaplan explorent ce qui construit la chaîne de production artistique. De l'Espagne, outre Blanca Li proposant sa version du Jardin des délices, nous arrive une nouvelle générati