On pourra y voir la toute nouvelle pièce de l’Hispano-Argentin Rodrigo García, y retrouver l’Italien Romeo Castellucci ou la compagnie britannique Faulty Optic, y découvrir du théâtre portugais (compagnie Circolando et Teatro Praga), y entendre les étudiants de l’Institut d’art dramatique de l’université de Tampere (Finlande) et ceux de l’Ecole supérieure d’acteurs de Liège. Plus que jamais, le festival Mettre en scène de Rennes, qui s’ouvre aujourd’hui, honore sa dimension européenne.
Maître d’œuvre d’une manifestation qui fête sa treizième édition, François Le Pillouër, également directeur du Théâtre national de Bretagne (TNB), a lancé en 2008 un projet soutenu par l’Union européenne. Baptisé Prospero, ce projet associe pour cinq ans six théâtres de six pays européens (Allemagne, Belgique, Finlande, France, Italie, Portugal) autour de trois axes : création, recherche et formation. C’est dans ce cadre que les élèves de l’école d’acteurs du TNB ont passé cette année quatre semaines à Liège, alors que les étudiants finlandais de Tampere allaient séjourner à Modène, avant d’accueillir en retour leurs camarades italiens. Dans le même esprit, un groupe de douze chercheurs (universitaires, critiques) se réunit régulièrement dans l’une ou l’autre ville et prépare le colloque prévu à Tampere en octobre 2010.
Plusieurs créations sont d'autre part à l'affiche de Mettre en scène, dont le tout nouveau spectacle de Rodrigo García, Mort et réincarnation en cow-boy. Garcia - qui pr