S'il n'existe pas encore de collège Antoine-Vitez, au moins deux théâtres portent son nom : celui d'Ivry-sur-Seine, qu'il fonda en 1972 sous l'appellation Théâtre des Quartiers d'Ivry (TQI), et celui de l'université d'Aix-en-Provence. Existe aussi, à Montpellier, la Maison Antoine-Vitez, centre international de la traduction théâtrale. Vingt ans après sa disparition, le 30 avril 1990, le metteur en scène est omniprésent dans la mémoire du théâtre public. Plusieurs de ses formules sont devenues des lieux communs : «Un théâtre élitaire pour tous»,«L'école est le plus beau théâtre du monde», ou «Faire théâtre de tout» (à laquelle on peut préférer son «Faire théâtre de rien du tout»).
A partir d’aujourd’hui, et jusqu’en mai, à l’initiative de l’association des Amis d’Antoine Vitez, une série de manifestations sont annoncées dans plusieurs des lieux emblématiques de son parcours (Ivry, Chaillot, la Comédie-Française, mais aussi le siège parisien du PCF, place du Colonel-Fabien).
Photos. Le prologue est prévu à Théâtre ouvert, le lieu fondé et dirigé par Lucien et Micheline Attoun, qui propose deux journées d'hommage (aujourd'hui et demain) avec la projection de Catherine, spectacle de 1975 adapté des Cloches de Bâle d'Aragon et filmé par Paul Seban. Suivra, mercredi, une version actualisée des Apprentis sorciers, manifeste théâtral créé au Festival d'Avignon en 1988 et interprété par une pléiade de mett