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Montpellier Danse, toujours fraîche

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Festival . Depuis trente ans, le rendez-vous international investit la région. Un succès.
Un danseur du King's Lines Ballet. (RJ MUNA)
publié le 18 juin 2010 à 0h00

Montpellier Danse fête ses 30 ans et ouvre ce soir avec Roaratorio, pièce historique de la compagnie de Merce Cunningham. Le festival, c'est l'histoire d'une construction architecturale brique par brique, de souvenirs pêle-mêle (1) et de nouvelles créations toujours et encore, que le public va découvrir à travers un programme anniversaire conséquent.

Tout a débuté avec Dominique Bagouet, dans un vieux studio sous les toits de l’Opéra, où il créera la plupart de ses pièces majeures. Puis ce sera l’installation dans l’ancien couvent des Ursulines, avec Mathilde Monnier. Aujourd’hui, c’est l’ouverture de l’Agora Cité de la danse, destinée aux jeunes interprètes et créateurs (2).

Plein air. Trente ans, c'est le roman d'un art qui a place dans la cité et maintenant dans l'agglomération et la région, soutenu depuis toujours par Georges Frêche. Cela correspond aussi au parcours de Jean-Paul Montanari, militant à Lyon dans les années 70, engagé auprès des artistes, de Robert Gironès à Régine Chopinot, avant de rejoindre Bagouet et d'accompagner les Merce Cunningham, Raimund Hoghe ou Kader Attou que l'on retrouve tous cet été. Et comme chaque année, de jeunes auteurs présentent l'ensemble de leur œuvre, même si elle est toute fraîche. Cecilia Bengolea et François Chaignaud sont ainsi invités avec leurs pièces gaudriolesques et sexuelles.

L’ouverture de l’Agora marque particulièrement cette édition. Ce lieu tout neuf, sur le site des Ursulines, accueillera le pu