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Du cabaret barré à Chalon dans la rue

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En Saône-et-Loire, les 26 000 Couverts présentent «l’Idéal Club», création burlesque et inventive en quête du show parfait.
publié le 24 juillet 2010 à 0h00

La 24e édition de Chalon dans la rue a débuté mercredi dans un contexte climatique particulièrement hostile qui perdurait jeudi. Ciel plombé, pluie battante, tonnerre… et, à quelques aménagements près, des spectacles qui avaient quand même lieu, comme jugeait utile de le préciser Pedro Garcia, directeur du festival à qui il en faudrait plus pour renoncer à ses chemises bariolées.

Rendez-vous national majeur (avec Aurillac, en août) des arts de la rue, Chalon carbure jusqu'à dimanche, avec 184 spectacles référencés, in et off confondus, dont 170 gratuits (les autres coûtant de 2 à 5 euros), ce qui limite la billetterie à 1% du budget. «Mais, martèle Pedro Garcia, à une époque où le ministère de la Culture consacre sur l'ensemble du territoire moins de 10 millions d'euros aux arts de la rue - ce qui représente 1,6% des moyens investis dans le spectacle vivant pour environ un millier de compagnies-, je persiste à considérer comme une dépense vertueuse celle qui consiste à accompagner les créateurs travaillant dans l'espace public. Car ici, par exemple, en nous revendiquant à la fois populaires et exigeants, nous défendons le principe d'une biodiversité artistique qui tisse de vrais liens avec ces gens qui ne sont pas nécessairement ceux qu'on croise dans les théâtres, les musées ou les médiathèques.»

Simplissime. Mercredi soir, la compagnie bourguignonne des 26 000 Couverts a lancé les festivités avec sa nouvelle création. Un cow-boy