Fin de partie ? Pas sûr. A l'issue d'une semaine agitée, Olivier Py a annoncé jeudi soir qu'il acceptera l'offre de diriger le Festival d'Avignon : «Je serai heureux de mettre l'énergie que j'ai mise au service de l'Odéon à Avignon», a-t-il fait savoir dans une déclaration à l'AFP. Un peu plus tôt dans la soirée, Frédéric Mitterrand avait annoncé qu'en accord avec Marie-José Roig, maire d'Avignon, il avait «décidé de proposer à Olivier Py de prendre la responsabilité du Festival à l'issue du mandat d'Hortense Archambault et de Vincent Baudriller».
Non renouvelé à l'Odéon, où son mandat s'achève en mars 2012, en dépit d'un bilan que le ministre avait qualifié de «bon», Py s'était dit «abasourdi» et avait reçu un important soutien du monde artistique, notamment sous la forme d'un texte signé par des dizaines de personnalités. Dans un entretien à Libération, jeudi, le ministre de la Culture avait expliqué sa décision par une absence de «vision commune» avec l'intéressé, notamment sur «la vocation européenne du théâtre de l'Odéon». Et justifié le choix de nommer à sa place le metteur en scène suisse Luc Bondy, «un homme merveilleux, l'un de ceux qui représentent le plus fortement cette idée de théâtre européen».
Échéance. Le ministre de la Culture, accusé d'avoir choisi de façon «brutale» et «arbitraire», a visiblement été pris de court par la virulence des réactions. Et a ét