Le Festival d'Avignon s'achève demain (le off prolonge jusqu'au 31 juillet), avec notamment la dernière représentation de Sang et Roses, de Guy Cassiers (lire page suivante), et la reprise de Fase, l'une des pièces historiques de la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker. Hier, lors d'une rencontre avec le public, Hortense Archambault et Vincent Baudriller, les codirecteurs, accompagnés de Boris Charmatz, artiste associé, ont d'ores et déjà dressé le bilan de cette 65e édition. Avec 128 000 places délivrées sur une jauge totale de 138 000, le festival a de nouveau un bon taux de fréquentation, de l'ordre de 93%. Depuis six ans, celui-ci se situe toujours au-dessus de 90%, malgré un prix des places plutôt élevé et la programmation de plusieurs spectacles en périphérie de la ville.
L'ouverture multidisciplinaire, développée par les deux directeurs en place depuis huit ans, est donc un succès en termes d'affluence. Et l'affluence conforte Vincent Baudriller : «Cette édition a fait se croiser le théâtre et la danse, mais aussi les arts visuels et la musique. Avignon s'affirme, une fois de plus, comme un lieu d'ouverture et de dialogue, dans l'esprit du Festival depuis 1967, lorsque Jean Vilar y rassembla déjà ces différentes formes artistiques.» Un rappel pas anodin. Successeur désigné - mais pas encore confirmé par le conseil d'administration -, Olivier Py, qui sera aux commandes en 2014, a plusieurs fois déclaré son souhait de redo