Coup d’envoi pour le festival «Mettre en scène» au théâtre national de Bretagne à Rennes. Cette quinzième édition est aussi la première sans Marie-Odile Walde, qui en fut, avec François Le Pillouër, sa fondatrice et son inspiratrice, décédée d’un cancer le 3 octobre. Mettre en scène s’est imposé au fil des ans comme un rendez-vous essentiel pour la création théâtrale et chorégraphique, à la fois point d’ancrage pour des aventures exigeantes et laboratoire pour des artistes encore méconnus.
Fidèles. Organisé sur quinze jours, à Rennes et dans plusieurs villes bretonnes, le festival propose seize spectacles, dont bon nombre de créations, «obstinément à rebours du divertissement et des fausses exhibitions»,selon son directeur, François Le Pillouër. On retrouve au programme de cette année plusieurs compagnons de route historiques. En premier lieu François Tanguy et son Théâtre du radeau qui créent Onzième, nouvel opus forgé à la Fonderie du Mans, quartier général de la compagnie, dont le titre renvoie au onzième des seize quatuors à cordes de Beethoven. Une pièce qui sera reprise au théâtre de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) à partir du 25 novembre dans le cadre du festival d'Automne.
Autres fidèles, le chorégraphe François Verret qui reprend une version retravaillée de ses Courts-Circuits, présentés au dernier Festival d'Avignon, ainsi que l'Hispano-Argentin Rodrigo Garcia, l'Italien Romeo Castellucci (ce qui devrait donner lieu à de nou