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Libération

Avignon, chantre de l’international

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Théâtre. Début samedi de la 66e édition d’un Festival marqué par une forte présence britannique.
publié le 6 juillet 2012 à 20h46

Jean Vilar aurait cent ans cette année. Il en avait 35 quand il a créé, en 1947, la Semaine d'art en Avignon. Reconnaîtrait-il «son» festival ? C'est probable. Vincent Baudriller et Hortense Archambault, les deux directeurs aux commandes jusqu'en 2013, estiment que Jean Vilar «a vraiment inventé le Festival d'aujourd'hui, ce laboratoire où se mènent les expériences les plus diverses, tant sur les esthétiques que dans la relation au public». Et de rappeler, la «révolution» de 1967, avec l'invitation du chorégraphe Maurice Béjart ou du musicien Pierre Henry, et la projection de la Chinoise, le film de Jean-Luc Godard, dans la cour d'honneur.

Habitués. Samedi soir, pour l'ouverture de la 66e édition, en présence d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, la cour d'honneur accueille le Maître et Marguerite, adaptation du roman de Boulgakov imaginée par Simon McBurney, l'artiste associé de cette année. «Raconteur d'histoires», comme il se définit lui-même, McBurney est aussi un créateur d'images qui, pour le Maître et Marguerite, a recours à la vidéo, aux masques, aux marionnettes…

Que le théâtre est également affaire de danse, de musique, de cinéma, de littérature, voire de dessin et de peinture, l’affiche de cette année le rappelle à chaque ligne.

La 66e édition s'annonce par ailleurs plus cosmopolite que jamais. Outre une forte présence britannique, à la suite de McBurney (avec l'écriv