Mettre en scène se porte bien. La 16e édition du festival organisé par le Théâtre national de Bretagne (TNB) de Rennes s'achève cette semaine avec notamment deux productions chorégraphiques en provenance d'Allemagne (Ich sah : das Lamm auf dem Berg Zion, de VA Wölfi) et de Suisse (Diffraction, de Cindy Van Acker), un opéra polonais entièrement féminin (Magnificat, conçu par Marta Gornicka) et une pièce en portugais (Casa e Jardim, de Chris Thorpe mise en scène par Jorge Andrade).
Culte. Autant de propositions qui traduisent l'esprit d'une manifestation tournée sur la découverte et l'Europe. Le festival a par ailleurs organisé cette année, en partenariat avec Télérama, deux journées de débats, marquées par l'intervention de Michel Orier. Le nouveau directeur de la création artistique au ministère de la Culture y a, dans un contexte de recul budgétaire, défendu plusieurs orientations nouvelles, comme la nécessité d'en finir avec le culte du taux de fréquentation et de présenter les spectacles plus longtemps («Il faut se réapproprier le temps long, arrêter le théâtre zapping»). Orier a aussi évoqué le besoin pour l'institution «de redevenir un lieu d'aventures». Et confirmé à Luc Bondy que la rallonge de 750 000 euros au budget de l'Odéon, allouée par le précédent gouvernement, ne serait pas reconduite.
Parmi la quinzaine de créations à l'affiche à Rennes, on relèvera le nouveau spectacle d