Trois pièces grecques contemporaines sont à l'affiche du Festival. On pourra voir, à partir du 22 juillet, la Ronde du carré, de Dimitris Dimitriadis, sans doute le plus connu des auteurs grecs contemporains. Giorgio Barberio Corsetti avait créé à l'Odéon en 2010 une mise en scène de ce texte en français, à l'occasion d'un cycle Dimitriadis. Signée du jeune metteur en scène Dimitris Karantzas, la version grecque s'annonce beaucoup moins anecdotique.
Les deux auteurs à l'affiche ces jours-ci n'ont pas la même notoriété. Leurs textes ont, dans leur forme, peu de point communs. Nature morte, de Manolis Tsipos, est un hymne «à la gloire» d'une Athènes insurgée ; il n'y a pas de personnages, mais des images et des événements. Vitrioli, de Yannis Mavritsakis, a une forme théâtralement plus familière : un huis clos familial dans un quartier prolétaire. Sur le fond, on peut trouver des rapprochements : ces textes parlent de la Grèce d'aujourd'hui, faisant écho à son histoire - il y est question de guerre civile et d'actualité de la tragédie. Leurs écritures, qui s'affranchissent du réalisme, supposent par ailleurs une bonne attention.
Mégaphone. Au gymnase du lycée Saint-Joseph, qui accueillera durant tout le Festival des travaux d'écoles de théâtre, Michel Raskine, metteur en scène expérimenté, lance les jeunes acteurs de l'école de Saint-Etienne à l'assaut de Nature morte et de l'écriture de Manolis T