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Libération
Avignon

Versant off, on y danse, on y danse

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Le festival fait la part belle aux chorégraphes, entre hip-hop enchanteur et solo de combat.
L'affiche de la pièce d'Etienne Minoungou «Je m'appelle Mohamed Ali», avec Dieudonné Niangouna. (Photo DR)
publié le 20 juillet 2014 à 19h36

Certains ont une liste impressionnante de spectacles à voir, qu’ils ont minutieusement sélectionnés dans le programme du off. D’autres partent à l’aventure, arpentant la ville le plan à la main. Le bouche à oreille fait le reste.

Au Centre de développement chorégraphique (CDC)-Les Hivernales, le hip-hop n'est pas oublié cet été. Le chorégraphe Anthony Egéa, du groupe de Bordeaux Rêvolution, propose Dorothy, un solo pour la danseuse Vanessa Petit qui replonge dans l'univers du Magicien d'Oz. Du robot mécanique à la gestuelle smurf à l'épouvantail feu follet, les personnages sortent d'un conte de fées, et par une narration maîtrisée, sans niaiserie, le spectacle se feuillette comme un album d'images propice à la rêverie.

Bien trempé.Toujours au CDC, du beau hip-hop avec une création de Brahim Bouchelaghem. De ses débuts autodidactes, qui l'amènent à travailler avec Farid Berki, Mourad Merzouki et Kader Attou, le danseur et chorégraphe de Roubaix creuse son chemin vers une danse qui n'a rien perdu de l'énergie première du hip-hop, tout en gommant son côté trop démonstratif. Sillons, pièce pour six jeunes danseurs au caractère bien trempé, trace et retrace les trajectoires au sol comme s'il était encore nécessaire d'appuyer le trait pour s'imposer. Dans un décor où les marques de baskets laissées sur le tapis de sol sont exposées telles des partitions graphiques, les interprètes, dans un mouvement continu que seule l