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Francophonie tous azimuts

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Le Limousin accueillera à partir de mercredi 250 artistes venus d’Afrique, d’Europe, du Canada ou encore des Antilles.
«Daral Shaga», de la compagnie belge Feria Musica. (Photo Hubert Amiel)
publié le 19 septembre 2014 à 18h26

Toujours engagé et «indiscipliné» - selon le mot de sa directrice, Marie-Agnès Sevestre -, le festival des Francophonies en Limousin fête sa 31e édition, placée sous le signe de la solidarité avec la Syrie. Le musicien Richard Dubelski et l'acteur-metteur en scène Marcel Bozonnet ont imaginé un oratorio rassemblant 70 acteurs, chanteurs et musiciens. Un chant de trente minutes conçu, selon Bozonnet, «comme un geste vers la résistance», qui a pour titre Jamais mon cœur n'a retiré sa bienveillance à la ville d'Alep.

Le festival, qui rayonne un peu partout dans la région, associe théâtre, danse, musique et littérature. Des catégories aux frontières poreuses, comme le rappelle Marie-Agnès Sevestre : «Les artistes invités s'ingénient à brouiller les cartes en mariant des disciplines peu habituées à collaborer.» Parmi ces associations inédites, du cirque-opéra - Daral Shaga, par la compagnie belge Feria Musica, texte de Laurent Gaudé et mise en scène de Fabrice Murgia - ; de la boxe-poésie - M'appelle Mohamed Ali par Dieudonné Niangouna, ou Kok Batay, du Réunionnais Sergio Grondin - ; ou encore du théâtre-cinéma avec le Kung-Fu,toujours de Dieudonné Niangouna, où celui-ci nourrit des images de films de combat qui ont marqué son enfance par des scènes tournées avec des habitants de la région.

On retrouve également plusieurs artistes familiers des Francophonies tel l'auteur-metteur en scène Wajdi Mouawa