De nombreux projets destinés à l'action dans les quartiers
«difficiles» ont été développés par plusieurs ministères successifs. Mais face au phénomène communautaire, ces politiques se révèlent mal adaptées et, dans certains cas suspectes d'inefficacité. Certes des distinctions s'imposent, mais comment expliquer que jusqu'à présent presque toutes ces tentatives de solutions ont suscité l'espoir puis la déception? Pourquoi si peu de résultat, si peu de réussite? Il faudra bien un jour démasquer les causes de ces effrayants échecs. Dès lors on saura analyser les erreurs et on essaiera d'y remédier ["].
N'est-il pas temps d'oser des actions en partenariat avec des personnes de terrain? Des actions sur le terrain, menées comme il se doit, à travers la réalité des populations concernées dans l'intérêt de la cohésion sociale. Déjà dans le cadre des contrats emplois jeunes, il est possible de recruter ceux qui ont réussi sur le plan scolaire mais qui ne trouvent aucun débouché et restent désoeuvrés dans leurs quartiers. Ces derniers pourraient jouer un rôle de médiateurs et d'éducateurs et aider à placer les gamins des quartiers sensibles dans de meilleure condition s d'épanouissement scolaire et leur assurer l'apprentissage de la citoyenneté ["]. De même, il existe par exemple dans certains quartiers difficiles des associations qui essaient tant bien que mal de développer dans leurs activités des aides, des soutiens et des accompagnements scolaires, sociaux, administratifs, etc.
Là au